• 1 commentaire

  • 1 commentaire
  • Un en moins !

    votre commentaire
  • Mieux vaut prévenir que guérir

    Ça a commencé comme ça, tout doucement.
    Sans qu'on y prenne garde.
    De manière inoffensive.
    Ça commence toujours comme ça : une infection, le cancer, le nazisme, tout doucement, comme si de rien était.
    Oh, ça a toujours été dérangeant, mais en dessous d'une certaine masse non-critique on se dit que ça va et que ça va passer.
    Mais ça ne passe pas.
    Et avant qu'on s'en rende compte, avant d'avoir eu le temps de dire ouf et d'y réfléchir à deux fois, d'évaluer la situation de manière rationnelle, on est envahit, dépassé, débordé, submergé par la masse de cellules cancéreuses, par les bactéries, par les slogans nazis.
    La masse est la loi du plus fort, pour le meilleur et pour le pire.
    Le rapport de force est inversé, c'est l'hôte indésirable qui prend le pouvoir, et devient maître chez lui.
    Le parasite (physique, social, mental) prend les commandes, nous dicte nos conduites, nous pose son cadre.
    Il a ses exigences (morales, sociales, logistiques) et toutes les sphères sociales doivent s'y plier, s'y soumettre quel qu'en soit le prix.
    Ce qui nous promettait de nous libérer, nous aliène.
    Nous devenons les esclaves de contingences matérielles.
    C'est l'objet qui nous transforme en objet.

    Mais en réalité ce qui semblait n'être qu'une gène passagère, est une vraie plaie, une maladie qui grève peu ou proue tous les niveaux de la vie en commun : l'espace public saccagé, la liberté de déplacement bafouée, la planète polluée, les espaces verts goudronnés, l'économie assujettie, la société aliéné, la publicité asservie, les médias muselés, la guerre déclarée, les ressources épuisés, l'éthique enterrée.

    Tout ça pour ça.
    Tout ça pour un système qui s'est mis en place malgré nous, malgré toute pensée.

    Passé ce point de non-retour, il n'est pas facile de faire marche arrière.
    Toute personne qui ose s'attaquer frontalement au système en place est prise pour un doux rêveur, voire un inadapté.
    Ça fait même rire quand on propose simplement un autre projet de société qui exclu la voiture en ville, comme si la situation urbaine actuelle était une fatalité.
    Nous sommes tellement enfermés dans nos représentations présentes que nous en sommes aveugles.
    C'est vrai que ce n'est pas la perspective d'un pare-brise qui nous permettra de voir loin.
    Et si on essaie d'intervenir politiquement, le monde économique monte immédiatement au créneau pour défendre le sacro-saint statut quo (il n'y a qu'à voir les réactions à la motion proposant de transformer le centre ville en zone piétonne durant les week-end proposée par l'Alliance de gauche et débattue le 22 janvier au conseil municipal).

    Qu'avons-nous pourtant à perdre ?
    Un peu de confort à court terme...
    Qu'avons-nous à gagner ?
    Tout, et surtout le futur.

    Et comme le futur est inévitable, autant s'y préparer au mieux, en provoquant un futur qui nous convienne!

    Faisons la peau à la voiture en milieux urbain, sinon, c'est elle qui aura la notre !
    Il s'agit d'un choix citoyen quotidien.
    Chaque voiture en moins (ONE LESS CAR), c'est une bouffé d'espace et d'air pur en plus !
    Il dépend de chacun d'entre nous de faire ce choix.

    Frédéric Favre


    votre commentaire

  • votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires